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Référence de l'enregistrement audio: 117 Pièce jointe: Lecon 3 - Le Pouvoir du pardon.doc
Catégorie : jayem
Déposé le : 23-01-2011
Par : avi Durée: 1h 05'
téléch. Télécharger
La Voie du Coeur - Leçon 3 - Le pouvoir du pardon, Jeshua par Jayem

image de l'annonce 117

Mon Dieu, j’ai vraiment jugé cette personne!
Oh, si je pouvais juste revenir en arrière et défaire cela!

« Car lorsque le pardon a purifié l’esprit et le cœur, et le champ émotionnel de votre propre être, vous découvrirez que vous n’existez seulement que pour étendre l’Amour. » - Jeshua


La retranscription de l'audio se trouve plus bas.

Enregistrement audio en français de la leçon 3 de La Voie du Coeur, "Le pouvoir du pardon" dicté à Jayem par Jeshua, traduit et enregistré par Renée Royer Salles (Merci!) 

La Voie de la Maîtrise – les enseignements complets en trois parties de Jeshua sont disponibles en un seul livre pratique, de bonne qualité et relié. Le Livre original « The Way of Mastery » n’est pas encore traduit en français. Il peut être directement commandé auprès du site de la Fondation Shanti Christo. La Voie de la Maîtrise se compose de trois voies : la Voie du Cœur, la Voie de la Transformation et la Voie de la Connaissance.


LECON 3 - LE POUVOIR DU PARDON


Si je cherche parmi toutes les langues de votre monde, je ne peux trouver les mots qui puissent exprimer l’Amour que je ressens pour vous. Je ne peux trouver les mots qui expriment l’Amour que Dieu a pour nous tous. Je ne peux trouver un concept, un mot, une idée, une philosophie ou un dogme qui puisse contenir le mystère qui est plus près que votre propre souffle et qui attend votre découverte.

Si je cherche à travers toute la création, si je cherche à travers les diverses Maisons qui existent dans le domaine de la création de mon Père, et cette création est infinie, je ne peux pas trouver quelque chose qui puisse vous décrire véritablement. Je ne peux pas trouver quoique ce soit qui ait plus de valeur que vous. En vérité, je ne peux pas découvrir quelque chose qui parle d’une manière plus éloquente de l’Amour que Dieu est, que votre existence même. Par conséquent, en vérité, je vous cherche constamment, et je m’émerveille du rayonnement de l’Amour de mon Père. C’est à travers vous que je viens à découvrir tout ce que Dieu est.

Lorsque j’ai marché sur votre Terre en tant qu’homme, j’ai commencé à réaliser que le plus grand cadeau que je pouvais recevoir ne viendrait à moi qu’en abandonnant seulement toute perception que je pourrais avoir à votre propos, mon frère et ma sœur, qui pourrait voiler la Vérité qui est toujours vraie à propos de vous.

Quand j’avais neuf ans, j’ai commencé à m’éveiller à ce que je viens de vous décrire. Alors que mon père m’amenait à m’asseoir avec les adultes et quand il me lisait la Torah, j’ai commencé à être poussé par quelque chose à l’intérieur de moi. Quelque chose commença à me parler, me disant que sous toutes les perceptions que je pouvais avoir, il y avait quelque chose de rayonnant et brillant qui attendait d’être découvert.

J’ai commencé à me sentir très différent de mes semblables. Je me sentis préoccupé par les questions intérieures. Quand j’écoutais les adultes parler, je me sentais souvent emporté loin de là où ils étaient. Des images venaient à moi, des pensées, et des sentiments que je ne comprenais pas, que je n’avais pas assimilé dans mon être.

Mais quelque chose commença à me contraindre. Comment est-ce que je pouvais découvrir simplement ce rayonnement chatoyant ? Etait-il possible de voir mes frères et sœurs tel que mon Père les voyait comme étant ses enfants ? J’ai découvert, que la manière pour voir avec les yeux du Christ commence par l’acceptation que moi, en tant que créateur, crée à l’image de Dieu, choisit vraiment chaque expérience et l’appelle à moi, et que je crée les voiles à travers lesquels j’observe la création.

J’ai commencé à modifier légèrement ma perspective. Et j’ai commencé à être perçu comme quelqu’un qui se rebellait contre les enseignements de mes enseignants esséniens. En passant de l’état de m’efforcer pour Dieu, m’efforcer pour la perfection, j’ai commencé à cultiver en moi le processus de l’acceptation, l’accueil..

J’ai découvert que si j’observais mes perceptions, mes sentiments, mon comportement tels qu’ils étaient exactement sans les recouvrir avec mes propres interprétations, si je pouvais apprendre comment accueillir toutes choses avec l’innocence, les voiles commençaient à se dissoudre de mon esprit.

Car déjà à neuf ans, j’avais appris à avoir peur de penser, parler ou agir d’une manière qui n’était pas en accord avec la sagesse qui prévalait à cette époque, même au sein de la communauté Essénienne, qui était devenue assez rigide. Elle était déjà assez dogmatique. Et le dogme conduit toujours aux querelles.

J’ai commencé à m’apercevoir que si j’observais toute chose avec innocence, une lumière commençait à briller à travers les choses que je regardais. Et en demeurant de plus en plus dans cette innocence, de plus en plus de lumière brillait.

En grandissant, j’ai découvert que les vieux enseignants qui parlaient du besoin de « pardonner soixante-dix fois sept » savaient quelque chose de bien profond qui avait même était perdu dans les traditions Juives et Esséniennes de mon époque.

Car pardonner signifie choisir de libérer quelqu’un des perceptions que vous avez projeté sur lui. C’est, par conséquent, un acte de se pardonner soi même ses propres projections. Alors que vous commencez à pardonner, même soixante-dix fois sept, chaque fois que vous pardonnez, vous allez vous-même descendre de plus en profondeur dans la pureté de votre propre conscience. Vous commencez à voir comment profondément vous avez coloré, et ainsi, affecté toutes vos relations, à travers le simple acte de n’avoir pas été conscient du pouvoir de la projection.

Par conséquent, j’ai appris, et bien appris, que le pardon est une clé essentielle pour guérir. L’opposé du pardon est le jugement, et le jugement crée toujours la séparation et la culpabilité. Le jugement va évoquer un sens de culpabilité sur celui qui a été jugé, à moins qu’il soit parfaitement éveillé.

Mais plus encore, chaque fois que vous jugez quelque chose ou quelqu’un, vous avez littéralement provoqué la culpabilité en vous-même. Car il existe un lieu à l’intérieur de vous, bien ferme, qui connaît la pureté parfaite de votre frère ou sœur, et voit très clairement que toutes choses dans le monde humain sont soit l’extension de l’amour, soit un appel à l’aide et à la guérison.

Ainsi, quand vous jugez, vous avez quitté l’alignement avec ce qui est vrai. Vous avez décrété que l’innocent n’est plus innocent. Et si vous jugez quelqu’un comme n’étant pas innocent, vous avez déjà déclaré que ceci est vrai en ce qui vous concerne ! Par conséquent, pratiquer le pardon cultive en fait la qualité de conscience dans laquelle vous allez finalement vous pardonner vous-même. Et c’est vraiment le pardonné qui se rappelle son Dieu.

Nous souhaitons partager avec vous le pouvoir du pardon : Comment le cultiver, comment le perfectionner, comment comprendre ses profondeurs qui peuvent vous être révélées alors que vous pardonnez soixante-dix fois sept et comment faire monter en vous ce qui n’a pas été encore pardonné, mais peut être oublié. Dans cette leçon, nous allons aussi parler de ce qu’est la perception et ce qu’est la projection.

Mes amis bien aimés, ces choses sont extrêmement importantes. Car quiconque entre dans un soi disant « chemin spirituel » doit finalement faire face et gérer son propre besoin intérieur de pardon qui est une expression du désir profond de l’âme d’être pardonnée. Car il n’existe personne sur Terre qui n’ait jamais été touchée par le poison du jugement.

En parlant de ces choses là, ne laissez pas le sérieux entrer dans l’esprit. Car en vérité, tout ce que nous sommes en train de faire c’est décrire ce dont vous avez besoin de faire, et pouvez faire, pour libérer le fardeau de l’illusion qui semble vous causer un poids dans votre vie et un sentiment de manque de sécurité dans le monde. Vous pourriez le visualiser comme le fait de rehausser votre rhéostat en vous éveillant, en chassant votre fardeau de culpabilité et jugement.

Ainsi, en vérité, comprenez-le bien. Le pardon est essentiel. Ce qui n’a pas été pardonné dans les autres, n’a pas été pardonné en vous. Mais non pas par un Dieu qui siège à l’extérieur de vous, car Il ne juge jamais. Ce que vous n’avez pas pardonné à un autre ou au monde n’est qu’un reflet de ce que vous avez en vous comme fardeau que vous ne pouvez vous pardonner à vous-même.

Vous avez une expression intéressante dans votre monde : « Il ne faut qu’un pour connaître un ». Pensez-vous que vous seriez capable même de juger quelqu’un s’il n’y avait pas à l’intérieur de votre être quelque chose qui déclenche en vous la croyance que vous connaissez exactement ce que l’autre a en lui ? C’est pourquoi vous le jugez. Parfois vous le jugez durement car vous craignez cette énergie en vous. Ou vous vous rappelez la douleur que vous avez eue quand vous avez agit à partir de cette énergie.

Mais quand vous vous êtes pardonné, soyez certains, vous saurez ce que signifie que de marcher dans ce monde et pourtant ne pas être de ce monde. Vous serez capables de sentir l’énergie ou les activités que n’importe quelle âme puisse choisir librement. Vous discernerez cette énergie, vous comprendrez cette énergie, et vous verrez à travers elle tout en voyant la face du Christ devant vous.

Vous ne réagirez pas, ce qui signifie littéralement d’agir à nouveau, tel vous l’avez fait par le passé. A la place, et même si vous allez être persécutés (parlant de ma propre expérience, d’être crucifié sur la croix), vous aurez cultivé la capacité d’amour. Et en toute situation, quoique l’autre fasse, votre première réponse sera d’entrer dans cet espace de silence à l’intérieur de vous et demander simplement au Saint Esprit :

Qu’est-ce que tu voudrais que je dise ?
Qu’y a t-il de plus approprié pour cette âme à cet instant ?

Car lorsque le pardon a purifié l’esprit et le cœur, et le champ émotionnel de votre propre être, vous découvrirez que vous n’existez que seulement pour étendre l’Amour.

Vous êtes le sauveur du monde. Dans chaque situation, votre rôle est de demander au Saint Esprit comment servir au mieux l’expiation, la correction, la guérison qui pourtant a besoin d’être acquise à l’intérieur d’une autre âme. Ainsi, même si l’autre vous haït, vous ne répondrez plus par la défense, mais avec curiosité, avec un témoignage innocent. Même si vos mains ont des ongles au bout, je vous dis avec certitude qu’il est possible toujours d’entrer dans le sanctuaire de paix du cœur et demander au Saint Esprit :

Que voudrais-tu que je dise ou que je fasse qui
Puisse participer à la guérison du cœur de mon frère ou sœur ?

Tout ce que je partagerai avec vous, pas seulement dans cette leçon, mais dans ce cours, a comme objectif d’accomplir votre conscience Christique et la réalisation de ce que votre propre âme désire : le pardon.


LE PARDON, LE PONT AVEC L’AME DE VOTRE FRERE ET SŒUR

Il n’y a rien au départ que vous puissiez être conscients dans l’énergie d’un autre que vous n’ayez connu en vous-même. Il n’y a rien qu’un autre puisse dire ou faire, ou même imaginer en lui capable de dire ou faire que vous n’ayez aussi connu. A nouveau, il ne faut qu’un pour connaître un. Quand vous percevez quelqu’un en train d’agir hostilement ou par peur, la seule façon que ayez de le reconnaître c’est parce que vous avez été là.

Le fait même que dans votre monde quelqu’un puisse tuer le corps d’un autre et que vous réagissez avec la connaissance que ceci est une attitude inappropriée c’est parce que en tant qu’âme, vous connaissez les énergies impliquées dans la tentative d’assassinat d’un autre. Si vous êtes honnête avec vous-même, vous pouvez vous souvenir qu’au moins vous avez eu cinquante fois l’année dernière des pensées de meurtre qui sont entrées dans votre esprit. Vous pouvez ne pas avoir agit à partir de celles-ci. Vous pouvez même ne pas vous être laissé entraîner par elles pas plus d’une seconde, mais l’énergie est entrée dans le champ de votre conscience, et vous l’avez connue et reconnue.

Alors, qui donc est moins que vous ? Qui donc est digne de votre jugement ? Personne. Qui donc est égal à vous ? Tout le monde. Et qui donc est digne de votre amour ? Tout le monde.

Le pardon est le pont qui vous relie à l’âme, l’essence, de votre frère ou sœur. Le pardon est ce pont qui lorsqu’il est cultivé va vous permettre de voir clairement. Non pas juste les énergies que l’autre exprime, mais vous allez être vraiment capable de voir quels événements semblaient cultiver la croyance de l’âme qu’il doit agir de cette façon pour survivre, et quelles perceptions l’ont conduit à justifier son comportement inapproprié. Vous verrez aussi clairement que quelqu’un vous mettait une photo devant vous.

Et alors vous verrez avec habileté quoi dire et quoi faire pour aider gentiment quelqu’un à corriger ses perceptions erronées de lui-même et apprendre le chemin de l’auto-pardon. Et quand ce moment arrive, soyez certains que vous marcherez dans ce monde, et pourtant vous ne serez pas de ce monde. Vous serez devenu tel que je suis devenu. Vous serez le sauveur du monde.

LE VOILE DE PROTECTION

Qu’est ce que la projection ? La projection arrive quand il s’est produit en premier un déni en vous-même. La projection est un acte dans lequel vous essayez psychiquement de vous débarrasser hors de vous, tout ce que vous avez jugé comme étant ignoble ou indigne de vous, quelque chose dont vous ne voulez pas. Ainsi vous le projetez. Vous le mettez en dehors de vous et vous le laissez tomber sur quiconque se présente dans votre environnement. La projection est l’effet du déni du premier axiome que je vous ai donné. Il est le déni de la vérité qui dit :

Rien de ce que vous expérimentez n’a été causé par quoique ce soit à l’extérieur de vous.

La projection est la tentative d’insister comme quoi la réalité est autre que ce que Dieu l’a crée. Que vous n’êtes pas puissant, que vous êtes une victime des circonstances, que vous êtes dans un monde qui peut vous faire des choses et vous conduire à prendre des décisions que vous n’auriez pas prises autrement. C’est toujours un déni. Et c’est un mensonge.

A nouveau, la projection est le déni du premier axiome de vérité, et vous le maîtrisez bien. Lorsque vous projetez sur un autre, vous allez alors croire que votre colère ou votre haine est justifiée.

En fait, le système légal signifie simplement de prendre l’acte de projection et le besoin de juger et de le faire devenir correct socialement, ainsi vous n’avez plus besoin d’être concerné par cet autre qu’est votre frère ou sœur qui a pleuré en demandant de l’aide. A la place, vous justifiez la punition. Pourtant la punition en soi, est en fait la tentative folle de convaincre le bourreau que l’ombre, le diable, ou tout ce que vous souhaitez l’appeler, n’est pas en eux, il est en dehors quelque part.

Imaginez une société dans laquelle l’aspect légal prédominant soit simplement que votre frère ou sœur est un aspect de vous même. Et si vous vous aidez, vous devez les aider, répondant à chaque cri de demande d’aide et de guérison avec le pardon, l’amour et le soutien. Pouvez-vous imaginer un instant, ce qu’il serait de vivre dans une telle société ? Combien serait-il différent ce monde que vous voyez ?

Si vous souhaitez que ces choses soient différentes, il faut commencer par vous. Car la manière de guérir le monde n’est pas chercher à changer ce qui est à l’extérieur, mais en commençant en premier par ce qui est à l’intérieur. Alors quand ce changement se produit, vous deviendrez un conduit pour une énergie qui sait comment utiliser vos dons, et comment vous placer dans les situations correctes. Et un grand pouvoir travaillera efficacement à travers vous, le pouvoir qui seul sait comment guérir votre monde.

Il y a beaucoup de monde qui aimeraient manifester pour la paix en attaquant vivement ceux qui font la guerre. Mais si vous deviez créer la paix dans le monde, vous devrez être en paix à l’intérieur de vous-même.

La projection est un acte pour essayer de vous débarrasser de ce que vous ne voulez avoir à l’intérieur de vous-même. Il est l’effet du déni de vérité. La projection colore votre frère ou sœur avec les mêmes énergies que vous jugez à l’intérieur de vous. Comment pouvez-vous commencer à casser le schéma de projection ? Comment pouvez-vous permettre la construction du pont de pardon d’être construit ? C’est en fait assez simple, mais il va vous demander votre engagement.

L’EVEIL DEMANDE VIGILANCE ET DISCIPLINE

Je vous ai dit plusieurs fois que le monde que vous voyez n’est rien d’autre que l’effet des pensées que vous avez maintenu à l’intérieur de votre esprit. Par conséquent, l’éveil demande un acte de vigilance et discipline. La discipline de cultiver une manière de vivre dans laquelle vous observez vos propres pensées, dans laquelle vous écoutez les mots qui sortent de votre bouche, dans laquelle vous observez les sentiments qui s’expriment dans votre corps, la réactivité qui semble vous appartenir, et de voir ces choses aussi innocemment et sans cause.

Alors, quand quelque chose est reflété par le monde qui vous met en colère ou vous fait émettre un jugement, arrêtez-vous là où vous êtes et observez, non pas avec un jugement de votre jugement, mais avec innocence et honnêteté :


Oh, je vois que je suis en train de juger quelqu’un. C’est un nuage intéressant
Passant à travers le ciel de ma conscience. Je me demande si je vais pouvoir
Faire un autre choix.

A présent le mental vous dira : « Mais cette personne vient juste de s’introduire dans ma maison et m’a volé ma chaîne stéréo. Bien sûr, j’ai le droit de la juger ! J’ai le droit de me mettre en colère ».

Mais je vous le dis, la colère n’est jamais justifiée. Ceci ne veut pas dire que vous n’allez pas l’expérimenter.  Mais arrêtez de vous leurrer à croire qu’il y a une certaine validité à celle-ci. Quand quelqu’un s’est introduit dans votre maison et vous a pris la chaîne stéréo (ou quelque autre idole que vous aimez), qu’en serait-il si vous compreniez que vous avez le pouvoir à cet instant de vous rappeler que tous les événements sont neutres ? Ils vous fournissent simplement une occasion de choisir l’Amour.

Et si vous choisissiez littéralement la voie « folle »(d’insanité), selon votre monde, de voir celui qui vient juste de faire cet acte en tant qu’un frère ou sœur qui demande de l’aide et la guérison ? Et si vous avez choisi de voir ce voleur comme quelqu’un qui ne sait pas comment vivre dans ce monde sans être de ce monde, qui ne connaît pas la voie du pardon de soi, qui ne connaît pas la vérité de la Lumière qui vit à l’intérieur de lui, et qui ne reconnaît par son pouvoir de créer ce qu’il souhaite créer d’une manière qui ne heurte personne ? Et si vous choisissez de le voir avec compassion plutôt que réactivité ?

Ceci commence simplement. Pour démarrer, je souhaite vous rappeler que ce temps vous a été donné pour l’utiliser d’une manière positive. Ceci signifie que quand vous vous réveillez le matin, réalisez que vous êtes à l’école. Vous n’avez pas besoin d’aller nulle part, vous êtes déjà là !

L’univers se met à votre service pour vous aider vraiment à avoir les expériences qui vous amèneront les choses qui vous permettront de choisir de les voir différemment ; ainsi, découvrant le grand pouvoir à l’intérieur de vous, la liberté intérieure de choisir ce que vous souhaitez percevoir et de découvrir seulement ce que vous souhaitez de ressentir. De sorte que même les ongles sont conduits par les mains, vous êtes finalement libéré dans le pouvoir de choisir l’Amour, et ainsi, de dépasser ce monde.

Ayant dit ceci, comprenez que chacun de vos jours est une bénédiction et un don, si vous les utilisez à partir de l’engagement parfait de vous éveiller. Votre journée déborde de milliers d’occasions de découvrir une vérité plus profonde. Par conséquent, ne ressentez pas que l’objectif de votre vie doit être quelque chose d’autre que celui où vous êtes impliqué. En vous rappelant ce dont nous avons parlé précédemment :

Vous créez exactement chaque chose que vous choisissez
Et rien ne vous y oblige.

A présent, nous allons étudier cette pensée un peu plus en profondeur pendant quelques instants. Elle signifie littéralement que si vous avez décidé que vous voulez vous éveiller, vous avez déjà appelé à vous toute expérience qui peut vraiment vous aider à votre éveil. Les amis, la famille et les gens qui font partie de vos relations sont ceux qui peuvent au mieux tirer parti des expériences avec vous. Cela signifie, qu’ici et maintenant vous êtes en train de démontrer le pouvoir que vous cherchez, le pouvoir de choisir vraiment de s’éveiller, et commander à toute la création de vous servir à cet éveil.

Ainsi, quand vous vous réveillez tous les matins, regardez autour de vous. Quelle est la personne qui dort à côté de vous ? Il ou elle est votre compagnon parfait. Il ou elle est un messager de Dieu. Car derrière vos expériences, il y a quelque chose de plus profond qui a lieu. Car quand votre esprit repose à côté de l’Esprit de Dieu, quand vous avez dit en premier en tant qu’âme : « Je veux m’éveiller, je veux rentrer à la maison », le Père a répondu votre prière et a commencé à envoyer la pensée dans votre Esprit et à travers votre âme vers votre esprit conscient :

Je sais comment te conduire à la maison.
Laisse tomber cette carrière et démarre celle-ci.
Déménage de cet endroit vers cette autre.

Vous avez commencé à ressentir tous types d’impulsions. Vous avez commencé à lire différents livres. Vous avez commencé à faire différentes choses. Vous avez rencontré quelqu’un et vous êtes tombé amoureux. Tout ça par accident ? Difficilement !

La pensée même que vous réclamiez comme vôtre et à partir de laquelle vous avez crée le monde de votre propre expérience personnelle est aussi exactement le résultat de votre prière pour vous éveiller. Et le Père crée, vous aidant à créer, juste ces expériences telles des marches qui vous amènent d’où vous êtes vers où Dieu se trouve.

Le résultat est que votre vie quotidienne est le plus parfait des ashrams qui puisse exister intérieurement.  C’est la ville sainte vers où il est utile d’aller en pèlerinage chaque jour, ce qui veut dire amener de la conscience et de l’engagement vers ce que vous êtes en train de vivre. Etre reconnaissant pour ceci, le bénir, l’accueillir, être vigilant et s’en souvenir :

Qu’est ce que cet instant est en train de m’enseigner ?

Ayant émis ceci en tant que base et principe, rappelez-vous que vous n’expérimentez rien qui soit appelé un « instant ordinaire ». A tout instant et à chaque instant, de choses extraordinaires se produisent. Des choses extraordinaires se produisent dans lequel l’univers entier conspire, ce qui signifie : « respirer ensemble ». L’univers conspire avec vous pour vous éveiller et vous guérir. Faites-lui confiance ! Aimez-le !

Ces choses sont vraies, et je vous assure qu’elles le sont, signifie que votre vie, que la vie même que vous vivez est égale en pouvoir, majesté et efficacité à n’importe quelle vie qui ait jamais été vécue. Cela veut dire que votre vie même est égale à celle que j’ai vécu. Car elle vous ramène à la maison, de même que ma vie fut mon chemin de retour à Dieu.

Pour aller plus loin par rapport à ce que j’ai dit auparavant, le troisième axiome ou principe pourrait être résumé ainsi :

Je ne vis aucun moment ordinaire.
A travers chaque souffle, mes expériences sont des marches
Dressées devant moi par Dieu pour me conduire à la maison.
J’amènerai de la conscience à chaque instant
Et permettrai de m’enseigner comment pardonner ;
Comment accueillir, comment aimer et ainsi comment vivre pleinement.

Dans vos moments ordinaires, un millier de fois chaque jour, vous allez être confronté à des opportunités d’être dérangé ! Et à cet instant même, on vous offre l'occasion bénie de choisir la paix, de vous rappeler de cultiver une perception de votre frère ou sœur qui soit une perception née de l’Esprit du Christ, et non de l’esprit égotique.

Le pardon, donc, peut être pratiqué consciencieusement. Et vous n’avez pas besoin d’aller trop loin. Vous n’aurez pas besoin de faire un pèlerinage à une cité lointaine. Vous n’avez pas besoin de vous asseoir dans une cave dans les montagnes quelque part pour découvrir d’être. Vous avez ordonné d’être là car vous, en tant qu’âme, voulez vraiment rien de plus que vous éveiller. Votre vie, de même qu’elle se déploie d’instant en instant, est faite pour vous.

Si ceci est vrai, et je vous l’assure que ça l’est, le chemin vers Dieu ne peut être vraiment trouvé qu’à partir de votre bonne volonté à accueillir et à vivre pleinement la vie même qui est à l’intérieur de vous et qui se déroule à travers vous à chaque instant. Vivre sans peur, aller de l’avant, faire confiance et embrasser le pouvoir même et la majesté qui est la graine, le terreau et le sol à partir duquel votre expérience de vie se déroule. Elle est précieuse ! Elle est extraordinaire ! Elle est bénie ! Et elle est vous a été donnée par Dieu !

N’allez-vous pas accueillir la bénédiction de votre vie et la sanctifier pour la rendre sainte et reconnaître que votre vie mérité votre respect ? Il importe peu ce qu’en pensent les gens. Ce qu’il compte c’est ce que vous pensez.

Amis bien aimés, votre vie, est votre chemin de retour à la maison ! Si vous ne la vivez pas pleinement, comment voulez-vous arriver un jour à la maison ? Par conséquent, n’ayez pas peur de votre grandeur. Ne craignez pas le pouvoir qui vient en accueillant votre vie et en revendiquant sa valeur. Vivez-la pleinement à travers chaque passion que vous éprouvez ! Accueillez chaque instant de cette vie ! Chaque fois que vous lavez vos assiettes et vos tasses après le petit déjeuner, regardez ces choses et dites vous :

Mon Dieu ! Voici ma vie !
C’est mon chemin de retour à la maison !
Et je vais le vivre !

Mes précieux amis, de cette façon vous arriverez à vous pardonner des jugements que vous avez fait. Car qui parmi vous n’avez pas connu le sentiments de dire : « Mon Dieu, ma vie n’a pas beaucoup de valeur. Je ne serais jamais comme untel ou untel dans la rue. Je n’aurai jamais assez d’argent. Pas suffisamment de gens vont me connaître. Quand est-ce que mon travail sera-t-il aussi important que celui de telle personne ? Et ainsi de suite !

Mais je vous le dis, chaque fois que vous vous êtes jugé vous-même, vous vous êtes affaibli. Chaque fois que vous vous êtes jugé vous-même ou un autre, vous avez glissé dans faille en bas de la montagne, alors que votre désir était d’être au sommet.

COMMENT LE PARDON GUERIT

Pour comprendre ces choses, regardons d’un peu plus près le pardon. Comment est-ce qu’il fonctionne ? Qu’est ce qui ce produit exactement quand vous pardonnez ?

Vous êtes un conduit d’énergie. Dans la mesure où ce conduit fonctionne parfaitement, l’énergie peut circuler si brillamment que le conduit devient réellement transparent. Ainsi, il ne bloque plus. Il n’y a plus de barrière ou de limite à la Lumière.

Quand vous jugez, c’est comme si vous contractiez et rétrécissiez les murs du conduit, comme s’il y avait de la saleté dans vos tuyaux. Et le flot diminue de plus en plus.

En pardonnant vos jugements, c’est comme si la saleté dans les tuyaux se dissout. C’est comme si les murs du conduit qui conduisent le liquide de l’Amour de Dieu commencent à se dilater et devenir plus minces et plus transparents.

Le jugement est contraction.

Le pardon est détente, paix, confiance et foi.

Le pardon permet que l’espace dans votre conscience grandisse. Car quand vous regardez le voleur qui s’est introduit dans votre maison et dites : « Je vous pardonne », vous déclarez l’opposé de ce que vous avez appris. Vous déclarez que rien ne peut vous être enlevé qui ait de la valeur. Vous déclarez que le jugement est l’opposé de ce que vous voulez, et cela produira l’effet opposé que vous souhaitez ressentir. Vous déclarez votre pouvoir de percevoir différemment : Vous êtes, par conséquent, en train de guérir vous-même.

Si jamais vous voulez rentrer à la maison, vous allez devoir devenir très, très, divinement égoïste. Vous allez devoir devenir si égoïste que vous n’allez plus tolérer le jugement en vous-même, ou de personne ou quoique ce soit. Car vous allez commencer à reconnaître qu’un tel acte vous catapulte de l’autre côté de l’univers par rapport à là où vous voulez aller.

Le jugement fait que la structure cellulaire même se détruit. Si vous pouviez le voir, vous ne jugeriez plus de nouveau. Lorsque vous jugez, même les cellules de votre corps deviennent folles. Elles vibrent d’une manière tout à fait dissonante. Il y a contraction. Les fluides ne circulent pas à travers les cellules.  Les nutriments ne sont pas acheminés ou rendus aux cellules. Les déchets matériels ne sont pas traités de manière adéquate. Tout se bloque, et la mal-a-die se produit.

Par conséquent, amis bien aimés, comprenez bien que le jugement n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Devrez-vous vous juger vous-même si vous avez remarqué que vous avez jugé quelqu’un ? Non, ceci est un jugement en soi. L’amour seul peut guérir. Ainsi, quand vous savez que vous avez jugé, dites simplement :

Ah, oui ! C’est bien cette énergie.
Je reconnais ce nuage qui vient de passer à travers le champ de ma conscience.
Mais je peux choisir à nouveau.

Alors, comment est-ce que ceci fonctionne ? Si dans votre vie « ordinaire » – dont nous savons maintenant qu’elle n’est pas « ordinaire » du tout – vous détectez que vous avez jugé quelqu’un ou quelque chose, reconnaissez que ce jugement est toujours en vous. C’est une chose présente, même si vous l’avez émis il y a cinq minutes, ou il y a cinquante ans ou dix vies antérieures. Quand vous remarquez ceci ou prenez conscience de celui-ci, vous avez rendu une chose bien présente. Ainsi donc, il est juste devant vous pour être défait. Et c’est bien ceci que vous avez besoin sur quoi vous focaliser :

Je vais choisir à nouveau.

Vous savez ce que cela représente de revoir votre vie en arrière, et soudainement voir une scène dans laquelle maintenant vous savez que vous avez été égoïste à partir de l’ego, ou avez été manipulateur, sournois ou blessant ?  Ou vous reconnaissez : « Mon Dieu, j’ai vraiment jugé cette personne. Oh, si je pouvais juste revenir en arrière et défaire cela ». Connaissez-vous ce sentiment ?

Je vous le dis, vous le pouvez, car tout est présent.  Il n’existe pas une telle chose que le passé et le futur, il n’existe que le maintenant. Alors, quand vous avez une telle pensée ou un tel souvenir, il revient à votre conscience pour une raison bien précise. En tant qu’âme, vous apprenez à propos du pardon et comment défaire les effets de vos choix précédents. Et ainsi donc, il vous sont présentés, à nouveau, afin que vous puissiez faire un nouveau choix.

Quand cet ancien souvenir revient, restez-y avec. Observez-le. Reconnaissez comment le jugement s’est produit à ce moment-là. Et alors, dites à cette personne ou à cet événement :

Je ne vous juge pas.
J’étends le pardon à moi-même pour ce que j’ai crée.
Je vous embrasse et je vous aime. Je vous libère pour être vous même.
Je vous bénis avec la bénédiction du Christ.

Ensuite voyez cette image ou ce souvenir commencer à se dissoudre doucement dans la lumière, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de trace. Et ainsi c’est fini pour ceci.

Au même moment le mental dit : « Mais alors que j’ai donné un coup de pied sur le tibia de ce garçon quand j’avais quatre ans, juste pour le voir crier… il n’est pas ici ». N’est-ce pas ? Le corps n’est pas ici, mais le corps n’est pas comme l’âme.

Tous les esprits sont unis. Cela signifie que là où vous étendez le pardon dans la conscience, dans votre champ émotionnel à quelqu’un – qu’il soit physiquement présent ou non – vous êtes en train d’étendre à lui exactement ce que vous pourriez lui étendre si vous étiez physiquement face à lui.

Même s’il l’était, il doit encore le recevoir, n’est ce pas ? Il a encore son choix à faire – qu’il accepte votre pardon ou qu’il continue de vous juger. Et cela est son affaire, et non la vôtre.

Comprenez alors, que vous avez à faire avec la conscience. Vous n’êtes pas un être physique, vous êtes Esprit. Et vous êtes intimement lié avec tous les esprits et en tous temps. Par conséquent, pardonner quelqu’un peut se produire à tout instant que vous décidez qu’il peut se produire. Toute personne que vous ayez jamais cru vous a fait du mal peut être pardonnée par vous à cet instant même. A l’instant même que vous avez jugé quelqu’un, et par là même, vous vous êtes jugé vous-même, vous pouvez défaire ceci dans le présent, simplement en faisant un choix différent.

LA REACTIVITE INDIQUE LE BESOIN DE SE PARDONNER SOI MEME

Soyez assurés, vous allez continuer de projeter sur les autres ce qui reste non guéri et non pardonné à l’intérieur de vous. Chaque fois que vous réagissez contre quelqu’un, l’on vous donne un signe qui indique qu’il existe un certain type d’énergie qui s’est présenté à votre conscience que vous n’avez pas pardonné en vous-même. Si quelqu’un est critique et que vous réagissez chaque fois qu’il vous critique, soyez sûrs, vous n’avez pas guéri cette partie de votre être – cette partie de votre propre expérience de critique des autres.

Que ceci se produise maintenant, ou que ceci semble être un schéma que vous avez interrompu et que vous ne reproduisez plus, vous ne vous êtes pas encore pardonné à vous-même de vous être identifié à cette énergie.

Utilisez votre expérience quotidienne chaque jour pour observer ce qui vous énerve. Nous allons vous donner une technique très simple pour le faire. Si vous l’utilisez, elle vous révèlera les énergies qui ont besoin de votre pardon.

La technique est assez simple. Tout le long de votre journée, observez quand vous vous contractez. Est-ce que les muscles du corps se raidissent ? Est-ce que le souffle est très superficiel ? Est-ce que votre voix devient plus rapide ou forte quand vous parlez à propos d’une certaine énergie en quelqu’un ? Ceci est un signe qui indique que vous avez besoin d’effectuer une guérison en vous-même. Lorsque vous reconnaissez que ces types de signes se répètent, en d’autres termes, que la vie vous a présenté une opportunité d’être dérangé – ceci est un signe qu’il y a quelque chose qui demande une guérison. Ainsi, prenez-le comme une bénédiction si vous vous sentez dérangé.

EXERCICE DE GUERISON

Tournez votre attention vers ce que vous pensez est la cause de la perturbation et rappelez-vous le premier axiome :

Je suis la source de mon expérience.
Je me sens perturbé.
Qu’est ce qui en moi a besoin d’être guéri ?

Commencez par respirer profondément et régulièrement. Laissez le corps se détendre, se relaxer et demandez :

Qu’est qui dans l’énergie de cette personne, produit ma réaction ?

Vous allez voir immédiatement : « Oh, elle critique les autres. La critique m’énerve ».

Alors demandez-vous :

Quand ai-je fait ceci à quelqu’un ?
De quelle façon ai-je critiqué quelqu’un ?

Et il se peut que cela vous revienne immédiatement : « Bien, j’ai critiqué cette personne parce qu’elle critique les autres ».

Ou bien des souvenirs vous reviendront en tête, des souvenirs désagréables, si vous les jugez ainsi. Laissez les faire surface. Continuez à respirer et à vous détendre. Observez cette énergie de critique envers les autres. Honorez-la. Aimez-la. Car elle est une création. Ce sont vos créations qui reviennent à vous, afin que vous les accueilliez et les transformez. Restez juste avec ceci. Observez le : « Ah, être critique, oui, je suis sûr d’être critique. Je l’ai été par le passé. Je connais cette énergie très bien ».

Observez une scène dans votre mémoire où vous avez été celui qui critiquait. Observez-là avec une grande honnêteté et sincérité, et dites à vous-même :

Je me pardonne d’avoir été critique ;
Je me pardonne le jugement de moi-même.
Je choisi de n’enseigner que l’Amour.

Observez cette image se dissoudre et disparaître de votre esprit. Amenez votre conscience à nouveau au moment présent et à cette personne qui venait de vous énerver. A nouveau, vous n’avez pas besoin de lui dire quoique ce soit, bien que vous le souhaiteriez. Mais à l’intérieur de vous-même, pardonnez-leur l’énergie de critique pour que temporairement cela fasse de la place dans leur esprit. Et simplement demandez au Saint Esprit de remplacer votre perception par la vérité. Demandez à voir la lumière innocente à l’intérieur d’eux.

En cultivant cette attitude, vous allez devenir très, très bon dans cette pratique. Vous serez capable de le faire aussi vite que le fait de claquer sur les doigts. Et une fois que vous verrez la lumière en eux, vous pourrez demander au Saint Esprit :

Qu’est ce que cette énergie de critique cache en eux ?
Quel appel à l’aide sont-ils en train d’émettre ?

Alors, vous allez ressentir la compassion. Car il vous sera révélé la raison de leur souffrance intérieure. Et vous verrez, qu’au lieu de réagir contre eux, vous pourrez avoir de la compassion. Votre choix des mots et votre propre comportement pourraient devenir différents de ce que vous auriez pu l’imaginer. Et à travers vous coulera exactement ce qui leur est nécessaire.

Lorsque j’étais cloué à la croix, il y a eu quelqu’un qui a levé le marteau pour enfoncer le clou. Et alors qu’il avait levé le marteau, son regard à croisé le mien le temps d’un instant. J’ai fait exactement ce que je vous ai décrit. A ce moment là je maîtrisais cette pratique et cela s’est produit très rapidement. Je me suis demandé : « Comment ai-je jamais voulu enfoncer un clou à quelqu’un d’autre ? » Et je me suis souvenu de mes pensées d’attaque, je me suis pardonné et j’ai ramené mon attention à celui qui était devant moi, et j’ai demandé à ne voir que la lumière en lui. Et j’ai demandé :

Qu’est ce que cette action reflète en moi ?
Qu’est ce qu’elle masque en lui ?

Et j’ai vu son âme et j’ai aimé cette âme. Et j’ai ressenti de la compassion pour lui. A ce moment là, et je pèse mes mots, à cet instant-là du contact des yeux, celui-là l’a reçu.

Car mon énergie était différente, elle a crée un espace dans lequel cette âme a pu faire un nouveau choix. Cette âme a vu soudainement l’entièreté de son expérience, et a réalisé que s’il permettait à son marteau de retomber sur le clou, il allait prendre la décision de choisir de continuer d’être rien d’autre qu’un paillasson par rapport aux perceptions des autres. Et dans ce même instant, cette âme a décidé de suivre un chemin qui le conduirait à la maîtrise souveraine, et il ne serait jamais le pion d’aucun gouvernement, ou d’aucun groupe, d’aucune faction ou de personne. Il a lâché le marteau de sa main, et il était un soldat Romain, s’est levé, a marché en s’éloignant et a disparu.

Cet être-là est parti pour devenir un maître qui a été connu par des milliers d’êtres. Il n’est plus dans la forme physique. Il visite plusieurs personnes, et enseigne à beaucoup de monde. Lui-même incarne vraiment la parfaite maîtrise et, par conséquent, transcende le monde. Et tout a débuté comme résultat de mon désir de n’enseigner que l’Amour. A présent, nous partageons une grande amitié.

Comme vous voyez, vous ne vous rendez pas compte de la puissance de votre choix de guérison. Vous ne réalisez pas à quel point celui-ci est profond et combien il vous affecte, quand vous continuez à être un créateur, et vous le serez toujours. Vous ne pourrez pas savoir quels fruits pousseront de cet arbre dans la vie d’un autre. Mais parce que tous les esprits sont unis, quand vous choisissez la guérison à travers le pardon, vous créez littéralement l’espace dans lequel cet autre peut aussi guérir sa vie.

Ainsi ne perdez aucune occasion. Ne prenez rien comme étant ordinaire. Et ne permettez pas que les perceptions vous apprennent que le monde est justifié en vous. Mais à la place soyez totalement engagé à enraciner en vous et à l’extérieur de vous tout ce qui ressemble à l’Amour du Christ. Ne pensez pas que je suis le seul qui peut vous aimer de cette manière – car ce n’est pas vrai. Vous êtes ici pour aimer comme j’ai appris à aimer. Pourquoi ? Parce que vous êtes cet Amour. Tout autre chose n’est qu’un écran de fumée.

Le pardon est nécessaire. Le pardon est un talent et un art qui vous apportera des dividendes sur dividendes et encore des dividendes. Il ne cessera jamais de vous en payer. Chaque instant où vous choisissez le pardon, vous vous êtes littéralement épargné un millier d’années de souffrance ! Et je dis cela aussi littéralement que cela veut dire. En résumé, chaque acte de pardon est un miracle qui diminue le besoin d’expérience dans cette dimension.

Lorsque vous vous trouvez dans une situation que vous croyez est trop grande, soyez rassurés, c’est parce que quelque chose de grand est monté à la surface pour être guéri à l’intérieur de vous afin que davantage de pouvoir puisse se répandre à travers vous. Pourquoi ? Vous avez atteint le lieu où vous êtes prêt pour cela. Un peu plus du Christ peut être vécu.

A LA FIN DE CHAQUE JOUR

Il est très, très important de permettre à chaque jour de se suffire à lui-même. Quand vous terminez votre journée, finalisez-la vraiment. Ne faites pas des heures de rituels. Vous pouvez le faire juste en un souffle. Prenez une grande inspiration alors que vous avez votre tête posée sur votre oreiller, passez en revue toute votre journée, embrassez celle-ci avec votre conscience, et en expirant, dites en silence à vous-même :

Je libère et je pardonne cette journée. Elle a été parfaite. Et ceci est accompli.

Laissez-la aller. Simplement laissez-la aller. Pourquoi ? Parce si vous ne le faites pas, vous l’amènerez avec vous. Connaissez-vous cette expérience ? Et pendant trois semaines, vous vous lamentez : « Oh Seigneur, pourquoi est-ce que j’ai pris cette décision il y a trois semaines ? Si seulement j’avais pris une décision différente, ceci ne se serait pas produit et cela non plus ». Ceci est sans doute vrai. Mais la question est qu’à présent, trois semaines plus tard, vous êtes encore en train de vous taper la tête en ramenant le passé avec vous. Et vous ratez la gloire du présent. Vous avez déjà écouté ceci une centaine de fois car c’est la vérité.

La conscience est une chose très subtile et puissante. Vous ne pouvez vous en empêcher de créer. Rappelez-vous l’objectif de ce chemin qui est d’apprendre à créer de manière délibérée avec une parfaite maîtrise. Par conséquent, observez les choses de la journée et dites :

Tout est très bien. Et cela est fini.

Chaque nuit, quand vous posez votre tête sur l’oreiller et que vous êtes sur le point de vous endormir, soyez tel Dieu au cours de votre histoire biblique de la création, où il est écrit qu’au septième jour, Dieu se reposa. Dieu s’éclipsa, dans un sens, parmi l’histoire. Ayez cette même qualité d’esprit à la fin de chaque jour.

Si vous portez en vous un certain type de réaction émotionnelle à propos de quelque chose, ou de ce quelqu’un a dit ou fait, pratiquez le pardon avant votre sommeil. Si vous ne le faites pas, vous allez expérimenter les énergies conflictuelles pendant les périodes de rêve. Et la communication entre vous et l’autre, qui n’a pas encore été pardonné, va se poursuivre jusqu’à ce que le pardon soit complet à l’intérieur de vous.

J’espère que vous l’avez compris parce que ceci est très important. Le temps ne doit jamais être utilisé avec frivolité. Jouez avec lui, oui, mais jouez en conscience, avec clarté, en reconnaissant qu’il n’y aucune pensée sans fondement. Chaque pensée crée un monde d’expérience pour vous. Et vous méritez d’expérimenter le Ciel.

Nous aurions bien plus de choses à dire à propos du pardon alors que nous commençons à sonder les profondeurs de ce qui est découvert quand vous pratiquez le pardon soixante dix-sept fois sept. Il vous conduit de plus en plus en profondeur dans la mécanique même de la conscience elle-même – la mécanique même de la création. Mettez le pardon au sommet de votre liste jusqu’à ce que vous sachiez parfaitement comment vous êtes pardonné. Soyez, par conséquent, vigilant par rapport au déni de ce qui est a encore besoin de pardon à l’intérieur de vous. Car ce que vous niez, vous allez le projeter. Et chaque projection est un acte blessant pour vous-même. Bien sûr, il est aussi blessant pour l’autre, mais essentiellement pour vous-même.

Il y a beaucoup de choses qui ont été dites au cours de cette leçon qui ont besoin d’être lues encore et encore afin que l’esprit commence vraiment à saisir combien il est important et combien le pardon est puissant. Vous allez atteindre un lieu où vous allez adorer traverser votre journée en exprimant le pardon, tel une vague qui émet à partir de l’océan de votre conscience, même si personne fait quelque chose. Le pardon, en soi, devient une énergie merveilleuse pour y vivre à travers lui.

Amis bien aimés, pardonnez-vous à vous-même bien et vous aurez pardonné le Christ. Quand le Christ est pardonné, le Christ se lèvera et installera sa Maison dans votre cœur, votre esprit et même dans les cellules de votre corps. Vous saurez ce que cela veut dire de marcher dans ce monde et pourtant ne pas être de ce monde. Et lorsque vous vous regarderez dans une glace, vous direz :

Voyez, le sauveur apparaît

Ce ne sera pas l’arrogance égotique qui dit ceci, mais la reconnaissance de ce qui est toujours vrai :

Je suis le fils de mon Père et j’ai été envoyé dans ce monde pour amener la lumière ici

Par conséquent, soyez en paix. Pratiquez bien le pardon, jusqu’à ce que ce soit comme le fait de respirer. Vous allez découvrir un pouvoir que vous ne soupçonniez pas qu’il existait, et une liberté qui a un goût aussi sucré que le miel. Je vous pardonne. Non pas parce que je vous ai jugé, mais parce que je connais la bénédiction que le pardon me fournit. Le pardon est quelque chose que j’ai maîtrisé en tant qu’homme. Maîtrisez-le à l’intérieur de vous aussi bien, et vous connaîtrez la gloire du Christ.

Ainsi donc, soyez en paix, amis bien aimés. Amen.


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Cette page, mise en ligne le 23-01-2011, a été consultée par 1152 visiteurs