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Référence de la petite annonce : 42466
Catégorie : information
annonce déposée le : 12-08-2018
Par : essentiel
Marché du désir - 6 - La vérité n'est plus dans les titres

image de l'annonce 42466

Marché du désir – 6 – Eyes wide shut

Bonjour, au journal de ce jour les titres et rien que les titres. « Le livre de la venue au jour », c’est la traduction littérale de ce qui est vendu sous le nom de livre des morts égyptiens. Quant à « La Libération par l’écoute », c’est ainsi que se traduit ce qui est vendu sous le nom de livre tibétain de la mort. Simplement, pour quoi cet écart insensé de sens?

Flash minute : Désormais partout des gens parlent d’expérience dite de mort imminente! Alors qu'à bien les écouter il s’agit plutôt d’expériences de vies sans fins. Apparaît en sous-titre de l’info télé sans vision un sms laconique: L’ombre de l’empire a terni votre histoire d’une fable amère, aurez-vous le temps d’ouvrir les yeux ?

Journalisme d’investigation indépendante : Vive le scepticisme abrupt. Voir l’écart, éprouver l’insensé. Le marché du désir dans un labyrinthe qui se finit en orgie d’aberration sur le dos de la connaissance. L’objet n’est pas séparé du sujet, l’œil, le stylo ou la caméra ne sont pas des outils de représentation, la pensée fait écran. Veiller au grain.

Tracts dans les rues : Traducteurs, penseurs, pharmaciens, ou métiers de faussaires, tous au poste avec la banquière en train de faire du tricot, elle retient son souffle. Ne rien dire de ce bazar c’est y consentir. Mentir en falsifiant par insémination mentale, atmosphérique, hertzienne et sanguine, le virus intégré en système biologique, répétitif et automatique, les clones du faux sont en marche. Pulsée de hasard la forme du déni en génération de dégénérées, par histoire falsifiée et ogm modifié, ô j’ai haine à la mode déifiée. Imposture prenant la posture, voilà le contrat de travail et de traduction du vivant par le bipède mental agit de subconscient, la mort en germe programmée. Celle qui empoisonne les pages du vivant de ses gaffes en grappes. Image : La pomme croquée qui fait écran.

Les pages écrites n’ont plus de sens, comme les hiéroglyphes pour qui ne sait pas les lire. Les informations arrivent toujours après coups comme les commentaires sur la vitesse de la lumière. La foudre ne prévient pas même si elle se fait sentir, et l’orage se fait entendre déjà, le crépuscule des idoles flambent avec les hommes de pailles. Insolite : La mort a rendu l’âme, étonnée de se voir si mal traitée.

Le mental ment comme les traducteurs barbares de ces gros titres. Image du vice de forme et de la forme du vice. Babel ô mon ombre sur tes pages. Le mental aux abois, la bourse a flambée, la vérité trône, patiente, sans électeurs au milieu de la sidération, sans mots, vibrante. La vitrine est fracturée, les livres et la caisse ont disparus, il reste un tag sur la vitrine tranchante : Où êtes-vous quand vient le jour ?

Vous n’êtes pas une image et n’avez pas de visage sur votre face, espèce d’espace. Vous n’êtes pas une peau à la crème que vous tartinez de significations en tricotant du concept sur le dos du percept sans tête. Rappel : Si après un orgasme ou une extase il reste quelqu’un dans votre lit ou sur votre coussin de méditation c’est que vous avez mal fait ou défait votre ouvrage, vous êtes momifiés par l’absence de conscience, et ne vous êtes pas offert au feu de l’instant ; c’est de ce mort dont il faut se lever si nous aspirons à voir le jour venir.

Maintenant météo : Sortez des bibliothèques, en feu. Plein soleil sur toutes vos côtes. Dicton du jour : Comme la guerre ou l’amour, la lecture, à la fin de l’acte il ne reste personne. La venue du jour se trouve là, sans toi ni moi.

Et maintenant votre film : Cela n’arrive pas qu’aux autres.



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Cette page, mise en ligne le 12-08-2018, a été consultée par 978 visiteurs
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