C’est indiscutable : la planète se réchauffe. Depuis les débuts de l’industrialisation, la température moyenne sur Terre a augmenté de 0,8°C, chiffre établi et confirmé par le GIEC il y a déjà plusieurs années. Et le mercure continue de monter. Le problème, c’est que, malgré des conférences annuelles sur le climat, les Etats n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur un accord international qui viserait à limiter ce réchauffement à 2°C. C’est-à-dire : réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre à partir de 2020 pour éviter d’aller droit à la catastrophe.

Eh oui, que l’homme en soit responsable ou non, le changement climatique est bien là, même en Europe. Vous rêvez de Noëls enneigés ? Si vous n’habitez pas en montagne, passez votre chemin : ça n’existe plus que dans les contes. En revanche, nous avons maintenant droit à des pluies dignes des moussons tropicales et même à des ouragans à l’automne et au printemps.

Il est grand temps de réagir. Si le niveau de la mer continue de monter à ce rythme, ce ne sont pas seulement les atolls des mers du sud qui seront engloutis, mais aussi les Pays-Bas : un quart de leur territoire se situe en dessous du niveau de la mer. Et les Français risquent de perdre leurs plus précieux trésors patrimoniaux, le vin et le champagne, dont la teneur en alcool et les arômes changent à mesure que le climat se réchauffe. Et le Sud de l’Espagne finira complètement asséché… Dommage quand on sait que c’est de là que viennent une bonne partie des fruits et légumes du marché européen.

Alors, que faire ? Yourope part à la rencontre de jeunes viticulteurs français et de petits agriculteurs espagnols qui n’ont pas peur de regarder le changement climatique en face. Pour eux, le combat a déjà commencé.