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Référence de la petite annonce : 3069
Je propose dans la catégorie : texte à lire
annonce déposée le : 11-11-2007
Par : etrebien
La seule chose...de Andrew Cohen

La seule chose...
de Andrew Cohen


La seule chose qui nous maintient en esclavage est la croyance, non mise en question, que quelque chose de fondamental nous manque. Donc, par ignorance de notre état naturel, nous nous attachons aux gens et aux choses, convaincus que grâce à ces liens nous trouverons le bonheur et la satisfaction.
Mais cela ne marche jamais ainsi. Car là où il y a attachement, il y a peur de perdre. Et là où il y a la peur, il ne peut jamais y avoir de véritable bonheur ou de satisfaction profonde. C'est la révélation de l'Éveil elle-même qui nous montre tout ceci directement — la vérité pérenne que le véritable bonheur et la seule satisfaction durable sont en nous-mêmes en tant que notre Vrai Soi, notre état naturel, déjà plein et intègre tel qu'il est.
Mais dans ce monde d'obscurantisme, nous sommes tous profondément conditionnés à croire que le bonheur et la satisfaction se trouvent quelque part en dehors de nous-mêmes. Quand nous voulons véritablement être libres, nous renonçons à cette façon de penser. Nous la laissons tomber parce que nous avons eu des aperçus du bonheur profond qui est déjà présent au fond de notre conscience, un contentement continu qui ne sera nôtre que lorsque nous aurons enfin cessé de chercher à l’extérieur de nous-mêmes.
Il est un état...
de Jean-Jacques Rousseau


Il est un état où l'âme trouve une assiette assez solide pour s'y reposer toute entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de rappeler le passé ni d'enjamber sur l'avenir ; où le temps ne soit rien pour elle, où le présent dure toujours sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession, sans aucun sentiment de privation, ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout entière ; tant que cet état dure, celui qui s'y trouve peut s'appeler heureux, non d'un bonheur imparfait pauvre et relatif, tel que celui qu'on trouve dans les plaisirs de la vie, mais d'un bonheur suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l'âme aucun vide qu'elle sente le besoin de remplir »
"Je suis heureux"
de Serge Carfantan


Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais il y a quelque chose qui sonne étrangement artificiel dans l’affirmation « je suis heureux ». Il y a presque une sorte de malaise implicite dans cette formule. Pourquoi?
« Je suis heureux » sonne faux parce que lorsque le bonheur est là, je, n'est pas. Il n'y a pas de moi pour s'approprier quoi que ce soit et encore moins pour se vanter de la possession exclusive de cet « objet » que serait soit-disant le bonheur.
Le bonheur n'est pas un objet. Un objet peut seulement au contact du soi éveiller ce frémissement que l'on appelle la joie. Il n'est pas évident que le bonheur et la joie soient exactement la même essence ou encore que le bonheur doive être formaté sur l’expression de la joie. Le bonheur est un peu comme l’eau tranquille et la joie comme son ondoiement vivant.
[...]
Alors oui, nous nous sommes trompés. Nous nous sommes complètement fourvoyés en voulant appeler un bonheur lointain, En inventant le tourbillon de la poursuite du bonheur. Expression qui ne veut strictement rien dire. Il n'y a rien à chercher qui puisse être le bonheur. L'idée même de recherche suppose par avance que vous êtes privé de ce que vous cherchez et elle implique qu'il vous faut donc poursuivre ce que vous ne possédez pas encore. Vous êtes donc à la merci de tous ceux qui vous proposent une forme de consommable conduisant au bonheur : du canapé convertible, au chalet dans les Alpes, de la prothèse dentaire éblouissante, aux mille et une techniques de contorsions du mental, du corps et des émotions, jusqu'aux aventures les plus lointaines des voyages éperdus. Et pour arriver où ? A Soi. Seulement à soi. On peut donc, à partir de cette illusion vendre des recettes du bonheur. Alors même qu'il ne s'agit que de revenir dans cet espace heureux de l'âme qu'est le bonheur. Alors qu'il n'est question que de coïncider avec la Vie, sans même qu'il soit nécessaire de chercher cette coïncidence. Parce qu'elle existe déjà.
Bien-être ou Bonheur
de Guy Corneau


...Cela me conduit à préciser qu'il est très important de ne pas confondre bien-être et bonheur. Le bien-être résulte de la satisfaction des besoins. Pourtant, on peut se poser la question suivante : s'agit-il véritablement d'une satisfaction ou plutôt d'une absence d'insatisfaction ? Par exemple : vous rencontrez un homme ou une femme qui se révèle être une véritable bombe sexuelle. Tous vos besoins de sensualité s'en trouvent comblés et vous pensez avoir atteint le septième ciel. Combien de temps croyez-vous qu'un tel paradis saura vous rassasier sans vous lasser ? Vous venez d'acheter la voiture de vos rêves... Combien de temps durera la lune de miel ? En fait, la satisfaction des besoins n'entraîne pas le bonheur, mais plutôt un bien-être qu'il faudrait interroger : es-tu bonheur véritable ou éloignement temporaire du malheur ?
Si l'on s'attache trop à nos bien-être passagers, ils risquent de nous garder prisonniers de nos personnages et d'empêcher la satisfaction des grands élans qui, eux, sont porteurs de bonheur. C'est d'ailleurs un point qui apparaît dans la lettre mentionnée plus haut. Son auteur nous dit en clair que, lorsqu'elle est dans un processus de créativité, elle ne voit plus le temps passer, qu'elle se sent remplie. Elle ne souffre pas alors de son vide habituel. Elle est nourrie par la vibration créatrice.
Les grands élans favorisent le bonheur parce qu'ils sont porteurs de représentations qui donnent du sens et qui permettent de tolérer l'angoisse, les difficultés et même la non-satisfaction de certains besoins. Même la frustration de besoins fondamentaux comme la nourriture ou le gîte peuvent être transcendés, Nombreux sont ceux qui ont su sacrifier la satisfaction immédiate de leurs besoins pour s'inscrire dans la poursuite du sublime. Qu'il s'agisse d'artistes, de pacifistes ou de mystiques, la quête de l'idéal permet souvent d'atteindre le bonheur là où la satisfaction des besoins ne le peut pas. Mieux, la poursuite de cet idéal permet l'expérience de joies très intenses qui transforment l'être au mépris de la satisfaction de certains besoins, et même dans la privation de certaines satisfactions,
L'exemple de Bernard Voyer parlant de l'Everest me revient à l'esprit à nouveau. Que de privations endurées et de frustrations ressenties pour quelques minutes à peine de joie sur le toit du monde ! Pourtant, cette joie est la marque d'un triomphe, non seulement sur une montagne, mais sur la tyrannie des besoins personnels. Citons d'autres exemples : Mère Teresa en Inde, l'abbé Pierre en France, ou Nelson Mandela en Afrique du Sud...


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Cette page, mise en ligne le 11-11-2007, a été consultée par 840 visiteurs
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