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Référence de la petite annonce : 27266
Je propose dans la catégorie : conte
annonce déposée le : 22-02-2014
Par : sarahmaia
Conte tibétain
En partie réécrit par SarahMaia
Poète, Comédienne, Conteuse
Pour fêter l'année du Cheval
    06 09 75 93 46

Comme vous auriez aimé caresser le cou soyeux d’une créature aussi belle 
que le cheval du roi de Bénarès ! 
Il était beau, de noble prestance, rapide comme une gazelle 
et gracieux comme un cygne. 
Une lumière de tendresse brillait dans ses yeux. 
Son pas était si majestueux qu’il ne pouvait appartenir qu’à un roi. 
Son écurie était un véritable palais. 
Une lampe à huile parfumée y brillait nuit et jour. 
Au-dessus de sa tête il y avait une tenture de soie rose parsemé d’étoiles d’or. 
Bénarès était à cette époque un royaume riche et florissant. 
Beaucoup le jalousaient.
7 rois s’unirent pour faire marcher leurs armées contre leur fier voisin. 
Le Roi fit venir le plus courageux de ses chevaliers : 
“Nos ennemis approchent des portes de la ville, dit-il. 
Ton roi et ton pays sont en danger. Peux-tu fier combattant, affronter 7 rois ? 
Je pourrais en affronter 100, Seigneur, 
si vous me permettez de monter votre noble cheval. 
Prends mon cheval, dit le roi, vole au combat et reviens victorieux !
Ton roi et ton pays placent en toi leur confiance et leurs espoirs.
Monté sur le vaillant cheval, le chevalier galopa jusqu’au champ de bataille.... 
Et comme une tempête se déchaîne sur un champ de blé, 
il terrassa la première armée, 
captura son roi et le ramena prisonnier. 
Puis à nouveau, il livra bataille... 
L’emporta sur la seconde armée et fit le second roi prisonnier. 
La troisième, la 4ème et la 5ème armée à leur tour furent anéanties 
et leurs rois faits prisonniers... 
Mais lorsqu’il captura le 6ème roi, le cheval fut blessé.
En arrivant au palais, le cheval s’affaissa. 
Le chevalier lui enleva doucement son harnais. 
Mais il ne pouvait pas s’attarder... On lui amenait déjà un autre cheval. 
Au moment où il s’apprêtait à l’enfourcher, le cheval blessé se dit : 
“mon courageux cavalier va se faire tuer, 
sur un autre cheval il ne pourra jamais vaincre la 7ème armée 
et l’ennemi prendra Bénarès”. 
Il ouvrit les yeux, appela le chevalier et lui parla d’une voix profonde : 
"vaillant chevalier, sois raisonnable. 
Ne prends pas un autre cheval. 
Sans moi tu ne pourras pas vaincre la 7ème armée. 
Remets moi mon armure ! Ensemble nous remporterons la victoire”.
Le chevalier pansa les blessures du courageux cheval, 
l’enfourcha et regagna le champ de bataille. 
L’ennemi était nombreux... Le combat fut acharné. 
Finalement la 7ème armée fut vaincue et le 7ème roi fut capturé. 
La bataille était terminée. Dès son retour au palais, le cheval s’écroula. 
Pendant que le roi agenouillé à ses côtés le caressait, 
un faible murmure s’échappa des lèvres de l’animal : 
“ne soyez pas triste Majesté, nous avons remporté la victoire 
et mes blessures ne me font pas souffrir. 
Promettez moi de ne pas mettre à mort vos prisonniers. 
Laissez les rentrer chez eux après leur avoir fait jurer 
de ne plus jamais faire la guerre. 
Lorsqu’il eut prononcé ces paroles, le noble cheval perdit connaissance... 
Le roi fit venir la sorcière-guérisseuse... 
Elle s’agenouilla près du Cheval, joignit ses mains devant son coeur 
et les frotta l’une contre l’autre comme pour les réchauffer... 
D’abord immobiles, à l’écoute, 
ses mains doucement se mirent à danser autour du Cheval... 
La lumière qui émanait de ses paumes et du bout de ses doigts effleurait le Cheval. 
Leur rayonnement massait et réparait ses blessures. 
Sa respiration s’amplifiait. 
Les battements de son coeur suivaient le rythme des mains. 
Enveloppé d’un halo de couleurs, le Cheval semblait dormir, 
un doux sourire flottait sur son visage. 
Quand il se réveilla, il était guéri. 
Le roi suivit son conseil, il fit libérer les 7 rois qui, à leur tour tinrent parole. 
Il n’y eut plus jamais de guerre dans cette région. 
Les habitants de cette partie du monde vécurent heureux et en Bonne Amitié. 
Pour que le souvenir des exploits du noble cheval 
et du courageux chevalier reste vivant 
et serve d’exemple de courage aux enfants... Et aux grandes personnes...
Chaque année pour le Losar, le nouvel an tibétain,
on dresse des bannières et des drapeaux de prière, appelés“Chevaux du Vent”.
Quand ils sont blancs, ils signifient longue vie et pacification des obstacles
Quand ils sont jaunes, accroissement des qualités 
Quand ils sont, rouges, pouvoir et force de l’esprit  
Quand ils sont verts, activité sans entrave, protection contre les obstacles
Quand ils sont bleus, réalisation ultime de l’esprit qui dissout les peurs... 

La Nouvelle Lune du Losar
Aura lieu le 1er Mars a 9h
Vous aurez 24h pour établir et enterrer 
Votre chèque de l'abondance 

Banque de l'univers
Payez intégralement 
Au profit de tous les êtres 
Signez 
La loi de l'abondance 


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Cette page, mise en ligne le 22-02-2014, a été consultée par 925 visiteurs
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