5.4.45
Accès membres

Mon identifiant
Mot de passe
Mot de passe perdu S'inscrire
Accueil
Le calendrier des activités Par activité ou région Annoncer mon activité Déposées récemment
Les petites annonces Consulter la liste Publier mon annonce
Les professionnels par activité et région Sous forme de liste En mosaïque
Séances individuelles Sous forme de liste En mosaïque
Enregistrements audio *
Inscription Bulletin du site (gratuit) Particuliers (gratuit) Professionnels
Mon compte Ma fiche de l'annuaire Mes annonces
La charte et l'éthique
Mode d'emploi
Recherche
Envoyer un message
4444 inscrits, 177 connectés
Référence de la petite annonce : 17115
Je propose dans la catégorie : spiritualité
Site Web Pièce jointe: Q 135, 274, 1316 Sur le suicide FACIM ucem.pdf
annonce déposée le : 16-10-2011
Par : avi
Ken Wapnick, le suicide et la non-dualité selon "Un cours en miracles"

image de l'annonce 17115

Je ne retiens qu'une seule phrase: "Toute l’idée de « mettre un terme à sa vie » est fondée sur l’ego"
puisqu'il n'y a qu'une seule Vie, et qu'elle ne s'arrête jamais. Bien sûr le vécu ou le ressenti peuvent sembler différents. Le ressenti n'est jamais nié, mais est profondément lié aux "filtres" avec lesquels je regarde Ce Qui Est. L'article de Betty la Grande Joie, qui a vu sa personnalité (ego) se dissoudre en dit long à ce sujet.
Avec Amour
Avi

Sur le suicide

Questions prises sur le site de Ken Wapnick (en anglais) :
http://www.facimoutreach.org/

Question #135
Question #274
Question #1316
Question #135 : Les quatre questions suivantes concernent la question du suicide et
seront donc traitées ensemble :

i. Pouvez-vous, s’il vous plaît, faire un commentaire à propos du point de vue du
Cours sur le suicide ?
ii. Quelle est la meilleure manière de faire face au suicide, lorsqu’il est vu à travers
les yeux du Cours en Miracles ?
iii. Mon grand-père a commis un suicide. La mort, notre séparation d’avec Dieu –
tout cela est une illusion. Le suicide est-il donc mauvais ? Ou est-ce l’état d’esprit
– le fait de se sentir séparé de Dieu – tandis que nous commettons un suicide, qui
est mauvais ? Que se passe-t-il si quelqu’un commet un suicide ? Est-ce que les
gens deviennent automatiquement un avec Dieu quand ils ne sont plus dans
l’illusion du monde ?
iv. Ma femme s’est récemment suicidée. Nous étions tous les deux des étudiants du
Cours en Miracles. Quelquefois, je me demande, puisque tout ceci est une
illusion, quel peut être le but de rester en vie ? Pourquoi devrions-nous lutter avec
cette vie qui ne fait, de toute façon, pas partie du monde réel ? Quel est le but d’un
seul de ces propos ?

Réponse : Dans la perspective du Cours, chaque mort est véritablement un suicide. Car,
comme Jésus l’explique, « Personne ne peut mourir à moins qu’il ne choisisse la mort »
(T.19.IV.C.1:4), et un peu plus loin, « Et nul ne meurt sans son propre consentement.
Rien n'arrive qui ne représente ton souhait, et rien n'est omis que tu choisis. »
(WpI.152.1:4, 5)

Mais le Cours explique aussi que la mort est une pensée dans l’esprit qui n’a rien à voir
avec le corps (voir W.pI.163.1:1; W.pI.167.2:1,2,3). Car l’ego lui-même a ses origines
dans une pensée insane de mort bien qu’elle soit illusoire, à savoir la croyance que nous
pouvons attaquer Dieu afin de Lui arracher un soi individuel et séparé. Une telle pensée
représente non seulement un meurtre – la mort de Dieu – mais aussi un suicide – la mort
de notre vrai Soi en tant que Christ. Et ainsi, quoi que ce soit, qui sort de cette pensée
initiale et insane dans le monde des corps et du comportement, ne peut pas être davantage
réel ou sain.

Parce que le Cours nous demande toujours de nous concentrer sur le contenu et le but
plutôt que sur la forme et l’apparence, toute mort dans le monde qui vient d’une pensée
de l’ego sera perçue exactement dans la même lumière. Le but de l’ego dans toute mort
est de prouver que la séparation est réelle et que, au bout du compte, Dieu triomphe sur
nous en nous reprenant la vie que nous Lui avons volée. Soit nous pouvons résister
jusqu’à ce que nous succombions finalement à de plus puissantes forces extérieures, soit
nous pouvons nous résigner à notre destinée et céder à une mort causée par nos propres
mains. Quelle que soit la forme de mort qui puisse alors survenir, cela n’a pas
d’importance, car le contenu est toujours le même – notre chétive et douloureuse vie est
la nôtre seulement pour un temps limité, jusqu’à ce que nous devons inévitablement la
perdre.

De l’autre côté, en regardant avec Jésus ou le Saint-Esprit, nous verrons toute mort, y
compris le suicide, comme n’étant pas différente dans son contenu, mais seulement dans
sa forme, de tous les autres choix que nous avons pu faire ici dans le monde qui sont
basés sur notre perception de nous-mêmes comme étant séparé et seul, en souffrance,
vulnérable et victime. Et nous saurons alors que cette perception est fausse, fondée
comme il se doit sur une prémisse erronée à notre sujet, à savoir que nous sommes ce
corps, piégés dans un monde dur et cruel, qui n’est pas de notre fabrication, bataillant
désespérément contre d’insurmontables aléas afin de trouver un peu de paix et de joie
dans une situation désespérée sur laquelle nous n’avons aucun contrôle.

En général, dans la perspective du monde, le suicide possède un stigmate et un jugement
moral négatif qui lui est associé, mais cela fait simplement partie de la défense de l’ego
qui insiste sur le fait que la vie en tant que soi séparé ainsi que la mort de ce soi sont
réelles. Dans la perspective du Cours, la pensée derrière le suicide, quand elle est fondée
sur l’ego [Jésus rend tout à fait clair que la mort peut être choisie avec la guidance du
Saint-Esprit (M.12.5; S.3.II)], est une méprise, une erreur, mais c’est tout. Ce n’est pas un
péché, pas plus qu’il n’entraîne de conséquences négatives qui soient différentes de
n’importe quelle autre décision que nous prenons avec l’ego en tant qu’enseignant – elles
renforcent toutes la culpabilité que nous voulons inconsciemment préserver vivante dans
notre esprit afin de prouver que la séparation est réelle. Et ainsi, le suicide n’est pas plus
une erreur que l’erreur que nous avons faite en choisissant de naître dans le monde. Dans
les deux cas, nous essayons de gérer le problème de la culpabilité dans notre esprit en
nous concentrant sur l’apparent monde extérieur et sur notre corps, garantissant ainsi que
nous ne trouverons pas de solution. Nous essayons de résoudre le problème de la
séparation dans le monde, comme si le monde était le problème, plutôt que dans l’esprit,
là où le vrai problème – la pensée folle de la séparation – est enfoui.

Et ainsi, que nous commettions un suicide ou que nous mourons de toute autre façon, en
croyant que la mort est réelle, nous resterons piégés dans la croyance de la séparation
imposée par l’ego. La mort ne nous libère pas du système de pensée de l’ego, pas plus du
monde qui est sa défense. C’est seulement en regardant le système de pensée de l’ego
avec la présence sans jugement de Jésus ou du Saint-Esprit à nos côtés, et en décidant une
fois pour toutes que l’idée de la séparation ne comporte aucune valeur pour nous, que
nous pouvons nous en retourner à l’expérience de notre unité avec Dieu. Car le monde ne
nous prive pas de quoi que ce soit – mais seulement notre choix d’être séparé le fait.
Même si ce monde est une illusion, comme le sont nos vies individuelles ici – une vie que
nous sentons être bornée entre la naissance et la mort – nous ne le croyons pas. Si nous le
croyions, et si nous savions véritablement que le but du monde fut d’attaquer Dieu et par
conséquent notre Soi, nous ne penserions jamais, naturellement, de nous-mêmes, que
nous sommes dans des corps. Mais le fait que nous vivons tous de cette manière –
respirant, mangeant, buvant, nous divertissant, etc. – prouve que, tandis que nous
pouvons croire intellectuellement ce qu’Un Cours en Miracles nous dit, cela n’est
certainement pas notre expérience.

Toutefois, le but du Saint-Esprit concernant le fait d’être ici, une fois que nous sommes
nés, c’est de nous faire apprendre Ses leçons de pardon, y compris la leçon ultime que la
mort est irréelle. Le monde devient alors une salle de classe dans laquelle nous apprenons
joyeusement ce qu’Il nous enseigne. Vouloir quitter le monde renforce simplement sa
réalité pour nous. Après tout, qui voudrait quitter un endroit à moins qu’il n’ait cru
d’abord qu’il était réel et désagréable. C’est la raison pour laquelle Jésus nous dit dans le
texte : « Il y a un risque à penser que la mort est la paix » (T.27.VII.10:2). La vraie paix
ne vient pas en quittant le monde physique, mais seulement à travers la pratique du
pardon qui défait la culpabilité de l’esprit qui est la seule cause de la douleur et de la
souffrance, tout autant que la croyance dans la réalité de la mort. Et ainsi, alors que nous
montrons notre bonne volonté, au rythme que nous choisissons, nous faisons les petits
pas du pardon qui nous ramèneront au Soi glorieux et éternel que nous ne pourrions
jamais détruire, au Soi qui est resté notre Identité en dépit de nos folles digressions dans
les illusions de la mort.

Question #274 : Pensez-vous que, dans la perspective du Cours en Miracles, on pourrait
arriver à un point, dans certains scénarios, où le suicide pourrait être considéré comme
s’inscrivant en droite ligne avec le fait de « mettre gentiment de côté le corps » quand son
utilité a pris fin ?

Réponse : Il est tout à fait improbable que le suicide puisse être le moyen du « choix
tranquille » (S.3.II.2:1) de la mort quand « … la fin est venue concernant l'utilité du
fonctionnement du corps. » (S3.II.1:10), si par suicide vous voulez dire de mener
délibérément une action contre le corps dans le but de causer sa mort apparente. Si le
« choix » représente la simple reconnaissance de la fin du but du corps dans le monde de
la forme, le corps ne semblerait plus être imprégné de « vie » et toute une variété de
prétendues causes naturelles ou accidentelles pourraient être perçues, dans la perspective
du monde, comme la cause de la mort. Mais tout acte apparemment entrepris par le corps
contre lui-même, dans le but d’apporter intentionnellement sa mort, servirait seulement à
renforcer la croyance que le corps est réel et qu’il est une cause et non un effet, non
seulement dans l’esprit de l’individu commettant le suicide, mais aussi dans les esprits de
ceux qui en viendraient à apprendre le suicide. Ceci ne va sûrement pas être une leçon
utile pour qui que ce soit. De plus, si celui qui commet le suicide perçoit la mort comme
une échappatoire à des limites physiques ou émotionnelles et à des problèmes, il resterait
tout de même des leçons qui ne sont pas apprises dans l’esprit, leçons qui exigeraient
encore d’être confrontées dans une autre vie, puisque les limites ne trouvent jamais leur
origine dans le corps ou dans le monde.

Maintenant, il est aussi vrai, selon le Cours, que toute chose qui semble nous arriver, y
compris notre prétendue mort, est choisie par l’esprit (voir T.21.II.2:3,4,5; W.pI.152.1).
Et chaque décision est soit inspirée par l’ego soit inspirée par le Saint-Esprit, afin soit de
renforcer la culpabilité soit d’aider à la défaire à travers le renoncement au jugement et
aux pensées d’attaque. Et ainsi, il pourrait y avoir des circonstances dans lesquelles un
choix pour le suicide pourrait refléter une décision s’appuyant sur l’esprit juste – bien que
cela ne soit pas une simple mise de côté du corps quand son utilité a pris fin. Le suicide
est, après tout, simplement une autre forme de magie ayant pour intention de changer le
rêve et d’enlever la souffrance, similaire en contenu, si ce n’est pas en forme, à prendre
de l’aspirine afin de se débarrasser d’un mal de tête. Ainsi, par exemple, celui qui croit
encore dans la réalité du corps et dans sa souffrance, qui est au supplice avec une maladie
physique dévastatrice, pourrait choisir, sans jugement ou culpabilité, de commettre un
suicide afin d’échapper à l’apparente souffrance du corps rongé par la maladie. Ce n’est
pas la leçon finale qui aurait pu être apprise, mais il n’y a aucun péché à choisir de
reporter la leçon quand le niveau de peur est trop élevé, ce que refléterait l’intense
souffrance physique. Et si le suicide mettait un terme à la reconnaissance que ce n’est pas
la Volonté de Dieu que nous souffrions et que la mort n’est pas définitive, l’expérience
pourrait refléter davantage de pas à accomplir le long du chemin de l’Expiation. Le but,
après tout, est tout ce qui a de l’importance dans chaque choix que nous effectuons
(T.4.V.6:7,8,9).

Question #1316 : J’apprécierai avoir votre éclaircissement sur la question de la mort
dans le rêve, particulièrement sur le propos de mettre un terme à sa propre vie. A partir
des réponses faites sur ce Service, il semble que le suicide est une forme particulièrement
inacceptable de rendre le rêve réel. De plus, il m’a semblé avoir lu que la « forme » de
mort n’a véritablement pas d’importance ; ce qui est important, c’est de regarder toute
chose soit avec l’esprit faux soit avec l’esprit juste. De manière hypothétique, une
personne pourrait alors mettre un terme à sa vie « avec un sourire qui dirait : ‘Ces
pensées n’ont aucun effet sur qui je suis.’ » Dans un sens, ceci serait préférable à une
mort faisant suite à un accident de voiture ou à un arrêt cardiaque, par exemple. J’ai
souvent pensé que le Jésus biblique savait que sa mort était imminente quand il entra
dans Jérusalem pour la dernière fois et, dans un sens, il mit un terme à sa propre vie, ou
du moins on la lui a pris, parce qu’il connaissait pleinement les implications de son acte
(en supposant, naturellement, qu’il y ait tant soit peu de vérité dans le récit biblique)

Réponse : Toute l’idée de « mettre un terme à sa vie » est fondée sur l’ego, comme cela a
été discuté dans la Question #274, puisqu’elle suppose qu’il y a une vie dans le corps et
qu’elle peut être « enlevée ». De ce point de vue, nous pourrions naturellement être
amenés à conclure que certaines formes de mort sont moins traumatisantes que d’autres.
Mais ce point de vue est erroné. En fait, à travers le Cours en Miracles, Jésus nous aide à
apprendre que notre point de vue, en tant que corps, est virtuellement sans valeur quand il
en vient à appréhender la vérité et la réalité. Notre préoccupation avec le suicide et avec
d’autres formes de mort fait simplement partie de la stratégie de l’ego pour garder réel le
corps, et ainsi la séparation, dans notre conscience. C’est ce qu’en dit Jésus quand il nous
dit que nous n’avons véritablement pas peur de la mort, mais que nous sommes attirés
vers elle (T.19.IV.C), parce c’est ce qui rend capable l’ego d’accomplir son but consistant
à nous empêcher de jamais faire l’expérience de nous-mêmes en tant qu’esprit décideur,
n’étant lié ni par le temps ni par l’espace.
Dans la Question #274, nous discutons des conditions d’un « choix tranquille de mort » :
« Si le ‘choix’ représente la simple reconnaissance de la fin du but de l’ego dans le
monde de la forme, le corps ne pourrait pas apparaître plus longtemps, dans la
perspective du monde, comme la cause de la mort. » Ceci vient en contraste soutenu du
choix de faire quelque chose avec pour seule intention d’apporter la mort au corps.
A propos de la conscience de Jésus concernant sa mort imminente à Jérusalem…
personne ne sait avec certitude ce qui est arrivé et comment cela est arrivé ; mais il
n’aurait certainement pas pensé en des termes consistant à avoir sa vie lui être retirée,
alors qu’il savait qu’il était invulnérable et qu’il n’était pas son corps. Il connaissait
certainement l’intention cachée de l’ego, qui se trouve dans tout esprit, consistant à
détruire l’innocence partout où elle pourrait se trouver (T.13.II.4,5), mais il savait que lui,
en tant que reflet de l’amour éternel du Ciel, ne pouvait jamais être tué, sauf dans les
esprits illusionnés de ceux qui s’identifiaient avec l’insanité de l’ego. Ainsi, il nous
interpelle quand nous nous interrogeons sur la signification de sa mort : « N'enseigne pas
que je suis mort en vain. Enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis
en toi. » (T11.VI.7:3-4) Si nous ne retenons rien d’autre que le fait que l’amour tout
inclusif et la compassion de Jésus vivent en nous et ne peuvent jamais être détruits, nous
aurons alors accompli son but qu’il a fixé pour nous au travers de l’étude du Cours en
Miracles.

Précédente Suivante
Cette page, mise en ligne le 16-10-2011, a été consultée par 811 visiteurs
Sites partenaires - Contact - Flux Rss - Mode d'emploi - Charte