Un petit plus...à prendre comme vous le voulez !

On dit souvent

« Pour méditer il faut arrêter de penser ! 

Donc arrêtez votre mental et vous méditerez. »

Génial !

Donc allez hop ! C'est parti !

Vous vous mettez en position de lotus ( par exemple ! ) avec de l'encens ( par exemple !), de la musique réputée pour vous inciter à méditer ( par exemple ! ) et vous dites à votre mental:

«  toi mon coco, tu vas te taire. Je médite... »

…..................................................

Mais lui il n'existe que quand vous pensez et donc il ne veut pas lâcher l'affaire et vous partez dans des pensées plus ou moins contrôlées mais bien présentes.

« Chut... ! Silence...! »... Rien à faire...il est là et bien là !

Et donc, suite à cette graaaaande déclaration, vient la graaaaande question:

«  Mais comment fait-on pour arrêter de penser ?»

Ben ! pour tout vous dire, je me pose la même question...!

Car arrêter son mental c'est comme arrêter de respirer.

Impossible à réaliser volontairement.

Enfin pour moi en tout cas.

C'est embêtant, n'est ce pas, de ne pas avoir de réponse à cette question après des années de méditation ...

;-) Enfin ! je trouve ça plutôt drôle...

Par contre j'ai une solution, non pas pour arrêter le mental, mais pour m'en faire un allié.

Ce qui change nettement la donne.

C'est ma solution, je vous la donne pour ce qu'elle vaut.

Faites-en ce que vous voulez...

Pour moi elle fut, et est toujours, très efficace !

Tout d'abord je change le but.

Car le but n'est pas de méditer. Méditer n'est qu'un moyen, une voie vers...

J'envoie donc le message suivant à mon mental (sachant que mon mental et moi, ben... c'est pareil !):

« Pendant cet espace temps que je me donne chaque jour, je veux être présent à qui je suis dans l'instant.

Peut importe ce qui est. Je suis dans cet instant.

Et pour ça, toi, mon cher mental, et moi, nous allons revenir à l'essentiel.

Ce qui fait que nous sommes là, ici et maintenant, bien vivants, c'est ma respiration, mon souffle. »

Bon, déjà, c'est moins compliqué.

Je me connais, je suis un corps bien tangible, avec une respiration bien concrète elle aussi.

Et mon mental le sait et s'y accroche.

C'est posé, concret, et le mental aime ça.

Une bonne base de départ.

Je suis là, comme je suis, avec mes forces et mes faiblesses.

J'accepte ça le temps de la « méditation ».

Et dans cet instant présent où je suis présente à moi, je pense...

« Je pense donc je suis ;-) » dit mon mental, qui ne veut pas disparaître.

Il va et vient au travers d'une multitudes de pensées.

J'ai un mental très joueur...il sautille, batifole, cabriole, court à droite, à gauche... bref ! il n'arrête pas. Comme un enfant.

Il me fatigue parfois...

Et le votre ?

Mais je l'accepte.

Comment faire autrement ?

Car ce mental joueur, c'est aussi moi, dans l'instant.

Par contre, comme il agit comme un enfant, je l'éduque, comme un enfant!

Parce que c'est quand même moi le maître dans cette affaire, ( faut pas déconner non plus ! ;-).

Je lui rappelle que pour être dans « cet instant où je suis qui je suis », on s'appuie, lui et moi, sur la respiration, pas sur les problèmes à résoudre dans l'instant qui va suivre.... compris !

Ah là là! J'vous jure !

Une main de velours dans un gant de fer...:-)

(Euuuuh! c'est le contraire non ? Tant pis j'aime bien ce sens là me va bien.)

Et je reviens à ma respiration (ventrale si possible )...encore....et encore.

Je fais des gammes... encore et encore... (aller voir page précédente).

Et petit à petit, au fil du temps, mon mental indiscipliné devient discipliné.

Bon ça lui arrive encore bien souvent d'aller se balader (au bout de 28 ans d'assise ? Il exagère un peu, non? Non.) mais il sait revenir à l'instant présent, pour se poser dans l'instant où tout est.

Car au final c'est beaucoup, beaucoup plus simple, même pour lui.

Il n'a pas disparu, il est devenu mon allié. ( aller voir la 1ere page)

C'est grâce à lui que je peux écrire ces pages et vous transmettre mon expérience...par exemple...!

Méditer serait il faire la paix avec son mental? C'est à dire avec soi-même ...? Et donc avec le monde ?

Gardez votre libre arbitre...ceci n'est pas la vérité...ce n'est que ma propre expérience...